¡África, ha vuelto! Ras Sankara Agboka


 


Como una pregunta que se sospecha pero que, hasta ese entonces nadie se atrevió a preguntar. Una pregunta que adquiere la contextura de un cuerpo que irrumpe en el espacio público y detiene la rutina de los días para confrontar a la memoria en su caprichoso olvido, pero mucho más para crear, desde la perspectiva de cada persona que observa, una memoria colectiva que ya no sólo recordará la pregunta, sino los rasgos, la postura, su presencia, su intervención a mitad de camino entre el presente y el futuro. “¿Cómo salvar a nuestra especie de los trastornos que son consecuencia de nuestro propio comportamiento?”

 

Con cada puesta en escena, cada performance, Ras Sankara Agboka, reflexiona: “El espejo retrovisor de la historia humana refleja las imágenes de millones de africanos arrancados de su tierra. Para hablar de paz y libertad, hay que tener en cuenta este pasado oscuro, por lo que debe ser importante mostrarlo en su verdad, para calmar los corazones de las víctimas, pero aún más, para saber qué hacer con esa paz y esa libertad”. A la vista de su compromiso, con su trabajo, con su comunidad, aún en condiciones difíciles y sin otros recursos que sus propias motivaciones, uno interpreta que el reto no está en hablar de ciertas cosas, sino en ese trabajo de construcción de un pensamiento, en esa estrategia, en la que se planifica, se organiza y se moviliza con el propósito de contraponer a la historia, por la que se erigió un monumento conmemorativo nombrado, la Puerta de No Retorno, la presencia de una nueva generación vitoreando a viva voz: ¡África, ha vuelto!

 

Ras Sankara, promueve el arte como estructura y recurso para enfrentar el desafío de intervenir en la relación con su entorno y la comunidad. Desde el 2016 participa y reúne a otros artistas, en lo que este año será la 5ta. Edición del Festival Emomé Art, en las ciudades de Lomé y Kpalimé, Togo. Como su nombre lo indica, “Emomé: en la calle”, (lengua Ewe del sur de Togo), trae el arte visual de vuelta a la calle a través de la performance y el cuerpo.

©Jc

Artista Performer: Ras Sankara Agboka @rassankaraafeli

Togo, África

Traduccón al francés con IA ChatGPT:

Traduction française avec AI ChatGPT: 

 

Comme une question qui est soupçonnée mais que personne n'a osé poser jusqu'à présent. Une question qui prend la forme d'un corps qui surgit dans l'espace public et arrête la routine des jours pour confronter la mémoire dans son oubli capricieux, mais surtout pour créer, du point de vue de chaque personne qui observe, une mémoire collective qui se souviendra non seulement de la question, mais aussi des traits, de la posture, de la présence, de l'intervention à mi-chemin entre le présent et l'avenir. "Comment sauver notre espèce des troubles qui résultent de notre propre comportement ?"

À chaque mise en scène, chaque performance, Ras Sankara Agboka réfléchit : "Le rétroviseur de l'histoire humaine reflète les images de millions d'Africains arrachés à leur terre. Pour parler de paix et de liberté, il faut tenir compte de ce passé sombre, il est donc important de le montrer dans sa vérité, pour apaiser les cœurs des victimes, mais encore plus, pour savoir quoi faire avec cette paix et cette liberté". Au vu de son engagement, de son travail, de sa communauté, même dans des conditions difficiles et sans autres ressources que ses propres motivations, on interprète que le défi n'est pas de parler de certaines choses, mais dans ce travail de construction de la pensée, dans cette stratégie, où l'on planifie, organise et mobilise dans le but de s'opposer à l'histoire, pour laquelle un monument commémoratif nommé la Porte de Non-Retour a été érigé, la présence d'une nouvelle génération acclamant à voix haute : "L'Afrique est de retour !"

Ras Sankara, promeut l'art en tant que structure et ressource pour relever le défi d'intervenir dans la relation avec son environnement et la communauté. Depuis 2016, il participe et rassemble d'autres artistes, dans ce qui sera cette année la 5ème édition du Festival Emomé Art, dans les villes de Lomé et Kpalimé, au Togo. Comme son nom l'indique, "Emomé : dans la rue" (en langue Ewe du sud du Togo), ramène l'art visuel dans la rue à travers la performance et le corps.

Ecos